Gaston Miron et Marie Uguay

Introduction à la poésie québécoise : Gaston Miron et Marie Uguay : la marche vers le pays intérieur (16 octobre)

Introduction à la poésie québécoise : Gaston Miron et Marie Uguay : la marche vers le pays intérieur (16 octobre)

Date, heure et lieu

mercredi, 16 octobre 2024
13:30 - 15:30
Salle d’animation

Catégories

Description

Dans cette série de quatre ateliers, la bibliothèque vous propose une introduction à la poésie québécoise du XXe et XXIe siècle. Par une approche vulgarisatrice, nous proposerons aux participants et participants un choix de poètes – et de leurs poèmes – qui sont représentatifs de l’évolution de la poésie québécoise au cours de cette période.

Les années 1960 marquent la naissance de la littérature nationale québécoise, et la poésie joue un rôle capital dans le développement de ce corpus littéraire. Aucun poète n’est plus représentatif de cet esprit que Gaston Miron, avec son Homme rapaillé (1973). La conscience nationale est d’abord celle d’un pays exploré de l’intérieur, à la manière d’une descente au fond de l’être québécois, de sa condition d’éternel humilié, celle du damned canuck captif «des débarras de l’Histoire». Miron est unanimement considéré comme le poète national du Québec, comme Pablo Neruda l’est pour le Chili.

À la fin des années 1970, avec Signe et rumeur (1976) et ses livres subséquents, Marie Uguay pose un autre jalon de la « vaste intimité» du poème québécois. Déjà, la poésie du pays s’essouffle, et le sujet poétique, en l’occurrence celui d’une jeune femme de vingt-cinq ans menacée par la maladie, un cancer des os foudroyant, prend conscience de la précarité de son existence, tout comme celle de sa communauté, dans le Québec qui vient de vivre son premier échec référendaire. Avec Marie Uguay surgit une forme d’appartenance au monde commun qui passe par les débris du corps, et le désastre amoureux.

Avec Vincent Filteau, essayiste et poète. Il a publié dans plusieurs revues, dont Les Écrits et les Nouveaux Cahiers du Socialisme. Son premier recueil de poésie, Pourquoi ce pays brûle, paraîtra bientôt. Il travaille aussi à la Bibliothèque de Brossard, où il s’occupe du projet Brossardana, chargé de valoriser la mémoire photographique et textuelle de la municipalité depuis ses origines, quand elle appartenait à La Seigneurie La Prairie-de-la-Magdeleine.

Le nombre de places est limité (12 max) et les inscriptions sont obligatoires. Elles se font à partir du mardi 3 septembre à 18h00.

Information

Pour plus d’information, contactez Mme Michèle Tibblin :
Par téléphone au 450-923-6350, poste 6280
Par courriel à michele.tibblin@brossard.ca

Inscription

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