Denis Vanier et Carole Vanier

ANNULÉE – Introduction à la poésie québécoise : Denis Vanier et Carole David : l’américanité du poème québécois (20 novembre)

ANNULÉE - Introduction à la poésie québécoise : Denis Vanier et Carole David : l’américanité du poème québécois (20 novembre)

Date, heure et lieu

mercredi, 20 novembre 2024
13:30 - 15:30
Salle d’animation

Catégories

Description

ANNULÉE

Dans cette série de quatre ateliers, la bibliothèque vous propose une introduction à la poésie québécoise du XXe et XXIe siècle. Par une approche vulgarisatrice, nous proposerons aux participants et participants un choix de poètes – et de leurs poèmes – qui sont représentatifs de l’évolution de la poésie québécoise au cours de cette période.

À la fin des années 1960, la contre-culture (et son influence anglo-américaine) s’inscrit dans le paysage littéraire québécois, particulièrement en poésie, où elle se traduit par un renouveau formel et thématique d’une grande fulgurance. Très influencé par le courant inauguré par la Beat Generation, et la figure de Jack Kerouac qui représente un ancrage dans la franco-Amérique, le Québec part à la découverte de son américanité par le creuset de l’expérience poétique. Denis Vanier est assurément le poète le plus représentatif de cette génération et de cette volonté de faire violence au règne de la conformité en investissant, par la parole poétique, l’urbanité des marginaux. Après une expérience de mort, en 1990, où il est déclaré cliniquement mort après une overdose, la poésie de Vanier s’oriente vers une sorte de recueillement métaphysique dans lequel les taudis du quartier Centre-Sud prennent la forme des Cercles de l’Enfer chez Dante.

En 1986, Carole David fait paraître son premier livre, Terroristes d’amour, un recueil de poèmes en prose qui se caractérisent par leur ton narratif. Elle se réclame ouvertement de l’influence du courant de la Confessionnal poetry aux États-Unis (Sylvia Plath, Anne Sexton, John Berryman), et cherche à la traduire dans la langue québécoise. Héritière de la poète Josée Yvon, Carole David s’intéresse aux femmes perdues de l’Amérique : artistes marginales, ménagères dépressives, prostituées de motel, etc. Sa poésie dévoile aussi l’envers du décor qui abrite les illusions bourgeoises de la banlieue nord-américaine.

Avec Vincent Filteau, essayiste et poète. Il a publié dans plusieurs revues, dont Les Écrits et les Nouveaux Cahiers du Socialisme. Son premier recueil de poésie, Pourquoi ce pays brûle, paraîtra bientôt. Il travaille aussi à la Bibliothèque de Brossard, où il s’occupe du projet Brossardana, chargé de valoriser la mémoire photographique et textuelle de la municipalité depuis ses origines, quand elle appartenait à La Seigneurie La Prairie-de-la-Magdeleine.

Le nombre de places est limité (12 max) et les inscriptions sont obligatoires. Elles se font à partir du mardi 3 septembre à 18h00.

Information

Pour plus d’information, contactez Mme Michèle Tibblin :
Par téléphone au 450-923-6350, poste 6280
Par courriel à michele.tibblin@brossard.ca

Inscription

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